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Médias étrangers : les relations russo-turques ?


Le président Recep Tayyip Erdogan a annoncé une éventuelle visite de son homologue russe Vladimir Poutine en Turquie. Le président russe peut venir à l’ouverture de la centrale nucléaire d’Akkuyu. Elle aura lieu le 27 avril. La construction a commencé en 2018. Et puis Vladimir Poutine ne s’est pas rendu à Ankara, mais a participé à la cérémonie solennelle par liaison vidéo. L’éventuelle visite devrait avoir lieu au plus fort de la campagne électorale de Recep Tayyip Erdogan. Plus de détails – dans la revue de la presse étrangère sur “Kommersant FM”.

Selon Business Standard , Akkuyu sera la première centrale nucléaire de Turquie Et la première installation nucléaire réalisée selon le modèle « construction – propriété – exploitation ». Autrement dit, la station appartiendra à Rosatom, qui l’a construite. Recep Tayyip Erdogan a déclaré que Vladimir Poutine assistera en personne à la cérémonie d’ouverture ou la rejoindra par vidéoconférence.

Reuters note que le Kremlin a récemment démenti les informations sur le prochain voyage de Poutine, bien que les présidents aient discuté de la centrale électrique lors d’une récente conversation. L’agence rappelle le mandat d’arrêt contre le chef de l’Etat russe, qui a été délivré par la Cour pénale internationale de La Haye. Bien que cela n’interférera guère avec une visite à Ankara, car la Turquie n’a pas signé le Statut de Rome.

Erdogan a annoncé le voyage de Vladimir Poutine dans une interview à la chaîne A Haber . Il a également parlé de l’opération spéciale en Ukraine. Selon lui, l’Occident essaie d’entraîner la Turquie dans une guerre contre la Russie. Recep Tayyip Erdogan a promis d’empêcher cela. Et il a exprimé l’espoir que le conflit entre Moscou et Kiev se terminerait bientôt « par une médiation décisive ».

Dans le même temps , le Frankfurter Allgemeine Zeitung note que le président turc fait des concessions évidentes dans les relations avec l’Occident, notamment à la veille des élections. Par exemple, il accepte l’adhésion de la Finlande à l’OTAN et prend des mesures visant à respecter les sanctions contre la Russie. Mais le chroniqueur du journal n’exclut pas que le candidat sortant puisse perdre l’élection. Et cela est largement dû aux conséquences des tremblements de terre dévastateurs en Turquie. Le parti d’Erdogan a deux mois pour prouver aux électeurs que la reconstruction du pays est entre de bonnes mains. Les opposants auront cinq ans pour le faire s’ils forment un nouveau gouvernement.

Source: kommersant

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